Des milliers de messages et d’images nous parviennent chaque jour. Ils nous inondent par divers canaux, comme les médias sociaux, la télévision ou la presse écrite. Mais disent-ils toujours la vérité ? De fausses nouvelles et de fausses images s’y faufilent : certaines innocentes, mais d’autres très dangereuses. Surtout parce que nous y sommes très sensibles.
Les idées stéréotypées et les théories de conspiration contre les Juifs, les Roms, les migrants, les LGBTQIA+ ou d’autres groupes empoisonnent la société. Ces mécanismes ne sont pas nouveaux. Pendant la Seconde Guerre mondiale, la propagande antisémite a fait un habile usage des stéréotypes et de la pensée conspirationniste. Cette propagande a contribué à ce génocide d’une ampleur sans précédent. L’exposition #FakeImages montre comment ce type d’images est fabriqué.
Arthur Langerman, un survivant belge de la Shoah, collectionne des dessins, des affiches et des objets antisémites depuis plus de 50 ans. Sa collection est le résultat direct de l’horreur de l’extermination des Juifs et constitue la base de la partie historique de cette exposition. #FakeImages montre des images antisémites à travers les siècles, avec un accent particulier sur la propagande avant et pendant la Seconde Guerre mondiale.
Mais #FakeImages fait plus que cela. L’exposition dévoile également les mécanismes qui ont un impact majeur sur nos idées et notre société contemporaine. Découvrez en quatre volets interactifs comment analyser des exemples contemporains pour déceler des mécanismes intemporels qui se cachent derrière les stéréotypes, les préjugés, le racisme, la tromperie et l’humour.